Par Céline Moreau et Alexandre Govaerts (FGTB)
Des rassemblements et manifestations ont eu lieu dans de nombreux pays européens : Pologne, Irlande (où un référendum sera organisé sur cette question en 2018), Italie, France...
En Belgique, la Marche Mondiale des Femmes a organisé une manifestation en solidarité avec les femmes des autres pays européens.
Soulignant la ténacité des mouvements sociaux qui ont réussi à déjouer les volontés de limiter les cas où un IVG peut être pratiqué (comme récemment en Espagne et en Pologne), la manifestation avait également pour but de rappeler que plusieurs pays européens interdisent encore totalement l’avortement (Malte) ou dans la très grande majorité des cas (Irlande).
Les participant.es ont aussi rappelé que l’IVG est un droit toujours acquis difficilement, fragile et régulièrement remis en question par certains responsables politiques. Cette remise en question est de nature idéologique (forces politiques réactionnaires) et/ou liée à l’austérité imposée aux structures de santé (réduction des budgets pour les personnels et infrastructures nécessaires à l’IVG, en France notamment).
Les organisateur.ices ont également exigé plusieurs avancées visant à garantir l’effectivité du droit à l’avortement en Belgique. Ainsi, l’introduction obligatoire de formations aux techniques d’IVG dans le cursus initial des professionnel.les de la santé et la suppression de la « clause de conscience » des médecins à la pratique de l’IVG, pour n’en citer que deux, permettraient de faciliter l’accès à l’IVG pour un plus grand nombre de femmes.
L’IVG est un droit fondamental qui doit être accessible partout et à toutes les femmes qui le souhaitent !